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Tahar_Djaout-_1980.jpgD'origine kabyle, Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou (Ighil Ibahriyen) près d'Azeffoun en Haute Kabylie.

 En 1970 sa nouvelle Les insoumis reçoit une mention au Concours littéraire "Zone des tempêtes". Il achève ses études l'année suivante au Lycée Okba d’Alger et obtient en 1974 une licence de mathématiques à l’Université d’Alger, où il s’est lié avec le poète Hamid Tibouchi.

Tahar Djaout écrit ses premières critiques dans le quotidien El Moudjahid, collabore régulièrement en 1976 et 1977 au supplément El Moudjahid Culturel puis, libéré en 1979 de ses obligations militaires, reprend ses chroniques dans El Moudjahid.

Responsable de 1980 à 1984 de la rubrique culturelle de l’hebdomadaire Algérie-Actualité, il y publie de nombreux articles sur les peintres (Baya, Mohammed Khadda, Denis Martinez, Hamid Tibouchi) comme sur les écrivains algériens de langue française dont les noms et les œuvres se trouvent alors occultés, notamment Jean Amrouche, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohammed Dib, Jean Sénac, Bachir Hadj Ali, Messaour Boulanouar, Youcef Sebti, Abdelhamid Laghouati, Malek Alloula, Nabile Farès...

tahar-djaout-copie-1.jpgEn 1985 Tahar Djaout reçoit une bourse pour poursuivre à Paris des études en Sciences de l’information. De retour à Alger en 1987, il reprend sa collaboration avec "Algérie-Actualité". Les événements nationaux et internationaux le font bifurquer sur la voie des chroniques politiques.

Il quitte en 1992 Algérie-Actualité pour fonder avec quelques uns de ses anciens compagnons son propre hebdomadaire : le premier numéro de Ruptures, dont il devient le directeur, paraît le 16 janvier 1993.

Grièvement blessé dans un attentat le 26 mai 1993, alors que vient de paraître le n° 20 de son hebdomadaire et qu’il finalise le n° 22, Tahar Djaout meurt à Alger le 2 juin et repose dans son village natal d'Oulkhou.

Bibliographie

Signature de Tahar Djaout
  • Solstice barbelé (poèmes 1973-1974), couverture et 3 dessins de Denis Martinez, Éditions Naaman,  Québec, Canada, 1975.
  • L’Arche à vau-l’eau (poèmes 1971-1973), Éditions Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1978.
  • Insulaire & Cie (poèmes 1975-1979), couverture de Denis Martinez, Éditions de l'OrycteSigean1980.
  • L’Exproprié (roman, 1974-1976), Société Nationale d’Édition et de Diffusion, Alger, 1981. Traduction en allemand, 1995.
  • L’Oiseau minéral (poèmes 1979-1981), couverture et dessins de Mohammed Khadda, Éditions de l'Orycte, Alger, 1982.
  • L’Étreinte du sablier (poèmes 1975-1982), "Écrivains Algériens au présent" n° 6, Centre de Documentation des Sciences Humaines, Université d’Oran, 1983.
  • Les Rets de l'oiseleur (nouvelles, 1973-1981), couverture et dessins de Slama, Entreprise Nationale du Livre, Alger, 1984.
  • Les Chercheurs d'os (roman), Éditions du Seuil, Paris, 1984. Réédition dans la Collection "Points', n° 824, Éditions du Seuil, 2001. Traduction en allemand, 1988.
  • Les Mots migrateurs, Une anthologie poétique algérienne, présentée par Tahar Djaout, (Youcef Sebti, Rabah BelamriHabib TengourAbdelmadjid Kaouah, Hamid Tibouchi, Mohamed Sehaba,Hamid Nacer-Khodja, Tahar Djaout, Amine Khan, Daouia Choualhi), Office des Publications Universitaires, Alger, 1984.
  • Mouloud Mammeri, entretien avec Tahar Djaout, suivi de "La Cité du soleil", Éditions Laphomic, Alger, 1987.
  • L'Invention du désert (roman), Éditions du Seuil, Paris, 1987.
  • L’Exproprié (roman, version définitive), Éditions François Majault, Paris, 1991).
  • Les Vigiles (roman), Éditions du Seuil, Paris, 1991Prix Méditerranée. Réédition dans la Collection Points, Éditions du Seuil, n° 171, 1995. Traduction en allemand, 1998.
  • Pérennes (poèmes 1975-1993), précédé de "Pour saluer Tahar Djaout" par Jacques Gaucheron, couverture et encres de Tibouchi, "Europe/Poésie, Le Temps des Cerises", Paris, 1996.
  • Le Dernier Été de la raison (roman), Éditions du Seuil, Paris, 1999. Traduction en anglais, 1999.
  • Fragments d'itinéraire journalistique, Éditions Dar El Gharb, Oran, 2004.

Tag(s) : #Littérature
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