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Algérie: Condamné à 3 ans de prison ferme... parce qu'il est chrétien! Honte à vous, messieurs les décideurs!

En Algérie, critiquer le prophète des musulmans ou la religion islamique est passible d'une peine de prison pour ne pas dire de mort comme le réclament les intégristes islamistes auxquels les mafieux corrompus qui gouvernent le pays ne cessent de faire des clins d'oeil. Cette fois-ci, la justice algérienne aux ordres a dépassé la ligne rouge dans ses multiples atteintes aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales en condamnant un Algérien chrétien de Kabylie à 3 ans de prison ferme pour avoir osé critiquer l'islam dans un commentaire sur facebook.

Voici le communiqué de la ligue algérienne des droits de l'homme:

"Suite à l'annonce aujourd'hui le 06 septembre 2016 par la cour de Setif, du verdict de 03 ans de prison ferme à l'encontre du citoyen Algérien de confession Chrétienne Mr Slimane BOUHAFS en détention depuis le 31 juillet 2016 et déjà condamné en première instance au tribunal de Beni Ourtilane, wilaya de Setif de 05 ans de prison ferme et à 100 000 DA d'amende sous l'article 144 bis 2 du code pénal, pour une publication de commentaires sur facebbok, et sous l'accusation d'offense à l'Islam et au prophète.

La LADDH, toute en exprimant sa solidarité avec le détenu et sa famille, bien que la peine a été réduite, considère que l'emprisonnement pour des délits d'opinions ou de culte est un antécédent grave est en contradiction avec la constitution et le standard universel des droits de l'Homme, elle rappelle sa requête d'amender l'article 144 bis du code pénal relatif à l'offense contre la religion et les symbole de l'état, qui en fait, ouvre la voie à toutes les interprétations et abus.
la LADDH qui continuera a accompagner la famille de BOUHAFS étudieras toutes les voix et moyens légaux pour la libération de Slimane BOUHAFS, d'autant que son état de santé ne lui permet pas de subir l'épreuve, le maintenir en prison c'est le mettre sa vie en danger.

Restons solidaires et mobilisés auprès de toutes les victimes de l'arbitraire et du déni de droit. affaires à suivre.
P/la LADDH.
said SALHI vice président.
le 06 sept 2016.

La LADDH, toute en exprimant sa solidarité avec le détenu et sa famille, bien que la peine a été réduite, considère que l'emprisonnement pour des délits d'opinions ou de culte est un antécédent grave est en contradiction avec la constitution et le standard universel des droits de l'Homme, elle rappelle sa requête d'amender l'article 144 bis du code pénal relatif à l'offense contre la religion et les symbole de l'état, qui en fait, ouvre la voie à toutes les interprétations et abus.
la LADDH qui continuera a accompagner la famille de BOUHAFS étudieras toutes les voix et moyens légaux pour la libération de Slimane BOUHAFS, d'autant que son état de santé ne lui permet pas de subir l'épreuve, le maintenir en prison c'est le mettre sa vie en danger.

Restons solidaires et mobilisés auprès de toutes les victimes de l'arbitraire et du déni de droit. affaires à suivre.
P/la LADDH.
said SALHI vice président.
le 06 sept 2016.

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