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Manif.jpgEntre 400 et 1.200 personnes, selon la police et les organisateurs, ont participé aujourd'hui à Paris à une marche pour la défense de la langue française, à l'appel d'une trentaine d'associations culturelles et linguistiques qui dénoncent sa perte d'influence dans le monde diplomatique et des affaires.
Derrière la banderole "Ma patrie, c'est la langue française", citation d'Albert Camus, le cortège est parti de la place du Panthéon, dans le Ve arrondissement, et s'est rendue au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, où devait être remise une lettre à la ministre Valérie Pécresse, accusée de "mépriser la langue française".
Tout au long du parcours, les manifestants brandissaient des pancartes proclamant entre autres: "Eh! la France, ton français fout le camp" ou "on brade votre langue, on brade vos emplois". Les orateurs ont dénoncé l'influence grandissante de l'anglais dans les relations diplomatiques et commerciales.
"Nous sommes ici pour mener le combat de notre identité: celui qui méprise sa langue se méprise lui-même", a lancé le député (UMP) Jacques Myard, ajoutant: "Nous gagnerons cette bataille car c'est la bataille de notre existence même". "La langue française en danger, c'est la nation qui est en danger", a renchéri Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, déplorant l'attitude de certains responsables politiques qui s'expriment en anglais lors des réunions internationales.
Pour la communauté québécoise, "cernée par 300 millions d'anglophones", aujourd'hui "le français est menacé, tout s'anglicise, même en France, les gens ne sont plus aussi fiers qu'ils étaient, ça menace toute la francophonie en réalité", a jugé la Québécoise Anouk Dansereau. Des représentants des Etats et des régions francophones participaient à cette marche.

Tag(s) : #Francophonie
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