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Féraoun-et-RoblèsCe sont tous deux des enfants de famille pauvre. Mouloud Feraoun est né officiellement le 8 mars 1913 dans le village kabyle de Tizi Hibel (commune mixte de Fort-National, aujourd’hui Larbaa-Naït-Irathen), dans la pièce unique de la maison d’un fellah pauvre de la “karouba” des Aït-Chabane.

D’une famille de huit enfants dont cinq survécurent (trois filles et deux garçons), Mouloud est le troisième et le premier garçon viable, ce qui le fait “porteur de la dignité de fils aîné”, honneur et privilège avantageux dans une famille algérienne traditionnelle.

Emmanuel Roblès est né le 4 mai 1914 à Oran, dans une famille d’origine espagnole, orphelin de naissance, “enfant posthume” comme il se définit, puisque son père, ouvrier maçon parti travailler au Maroc, venait d’y mourir victime d’une épidémie de typhus. Pied-Noir, il vécut toute son enfance avec sa mère et sa grand-mère dans le quartier espagnol d’Oran. Sa mère faisait des ménages et devint blanchisseuse pour assurer la subsistance de sa petite famille.

Cliquer ici pour télécharger l’intégralité du document rédigé par Michel Kelle.

Témoignage d’Emmanuel Roblès sur Mouloud Féraoun  le 27 octobre 1962, quelques mois après l’assassinat de Féraoun par un commando de l’OAS. Roblès s’est lié d’amitié avec Féraoun à l’Ecole Normale d’instituteurs de Bouzéréa, Alger. Je vous laisse (re)découvrir la vidéo. 

Tag(s) : #Mouloud Feraoun
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